Qui était vraiment le fantôme de l’Opéra Garnier ?

Publié le : 30 avril 20209 mins de lecture

L’histoire du fantôme de l’Opéra Garnier a déjà séduit des milliers de Français depuis des siècles. Cette fameuse légende ne cesse de parcourir le monde entier. De nombreuses personnes souhaitent connaître la réalité concernant la source des événements troublants au sein de ce célèbre lieu parisien. Focus sur le fantôme de l’Opéra Garnier.

Le fantôme ? Un musicien de l’Opéra

Le Palais Garnier est un monument historique sis dans la ville de Paris. Plus précisément, il se situe tout près de la bibliothèque nationale de Paris. Construit par le célèbre architecte Charles Garnier à partir de l’année 1861, cet Opéra se démarque de sa façade exceptionnelle ainsi que de ses longues marches d’escalier d’une hauteur de 30 m. Bien évidemment, ce local présente des salles d’apparat et une pièce de spectacle. La scène destinée pour l’opéra et la comédie musicale affiche une superficie allant jusqu’à 1 350 m2. De travaux de modernisation de l’édifice et de son intérieur ont poursuivis pendant des années. Le palais a été définitivement transformé en Opéra en 1990. À cette époque, la rénovation concerne les salles les plus utiles ainsi que la scène.

Ce lieu fut le centre d’intérêt de nombreux participants à l’opéra : les personnages, les danseurs, les musiciens, etc. La légende du fantôme fait référence à un célèbre musicien qui a trouvé la mort dans le sous-sol du bâtiment. Au bout de quelque temps après sa mort, le fantôme de ce musicien a réussi à créer une œuvre lyrique incomparable qu’il transmettra à une jeune chanteuse.

Pour plus d'informations : Histoire du Palais Garnier

Un orphelin survivant d’un incendie de l’Opéra

Quelques événements tragiques constituent les mystères du fantôme de l’Opéra de Garnier. En 1863, une danseuse a perdu la vie suite à des brûlures causées par une rampe à gaz à l’intérieur du palais. Ce défunt a laissé un petit garçon nommé Ernest, le fameux fantôme des lieux. Malgré sa situation, le jeune n’a jamais abandonné l’opéra pour devenir un virtuose du piano quelques années plus tard. En 1873, l’artiste tomba amoureux d’une ballerine. Au cours d’une répétition, un incendie s’est déclarée, entraînant l’effondrement du bâtiment. Ernest a survécu à ce drame malgré le fait que son visage a été dévasté par le feu. Seulement, il n’a plus quitté le palais. Il trouva un refuge dans la partie souterraine de l’édifice pour y séjourner jusqu’à sa mort. Au cours de ses derniers jours, il termina quelques partitions sur l’hymne à l’amour et à la mort. Malheureusement, aucun chercheur n’a encore pu confirmer la date de son décès. Son cadavre n’a jamais été retrouvé. De nombreuses situations laissent à croire qu’Ernest hante le palais depuis sa mort.

Malgré des incidents douteux qui ont semé le trouble au niveau de l’Opéra Garnier, les représentations ne cessent de rassembler des milliers de spectateurs. Grâce à des rénovations permanentes des infrastructures de l’établissement, aucun fantôme ne pourrait plus faire tomber le grand lustre sur la tête d’une personne innocente. Lors de votre prochain passage à Paris, n’hésitez pas à faire un tour à l’Opéra Garnier, d’où l’Académie nationale de musique. Avant d’assister à un bon concert classique ou d’un spectacle, réservez quelques minutes pour effectuer le tour du bâtiment. Vous retrouverez surement la loge du fantôme de l’Opéra.

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Une star au sein du Palais de Paris

Alors que tous les signes affirmaient déjà qu’Ernest a rejoint l’autre monde, ses collègues remarquaient encore sa présence. D’étranges événements surviennent au palais de Garnier. Beaucoup entendent les morceaux d’Ernest au son du piano dans la salle de répétition au milieu de la nuit. Quant à un contrebassiste ayant joué de nombreuses pièces avec Ernest, il croit que son ami ne l’a pas quitté. Un matin, il a remarqué que quelqu’un a corrigé sa partition. Or, cela ne pouvait être qu’un expert de la musique comme le pianiste Ernest.

Un dernier accident tragique survenait au palais quelque temps après le décès d’Ernest. Son fantôme a fréquenté une jeune chanteuse soprano, Christine Daaé. Il la donnait des cours de chant afin de la pousser plus loin. Christine affirmait qu’une voix mystérieuse la rendait visite tous les soirs. Alors que le fantôme essayait de séduire Christine, la jeune femme a commencé de couper le contact avec ses amis. Alors que le vicomte Raoul de Chagny était aussi amoureux de Christine, il a essayé de la faire avouer des secrets sur le fantôme qui semble la déranger. Le fantôme affichait des caractères très protecteurs envers Christine. Pendant une présentation en public, Ernest a fait effondrer le grand lustre de l’édifice sur la tête de la mère de la concurrente de sa bien-aimée. Il est bon de savoir que ce luminaire pèse aux environs de 8 tonnes. Un machiniste a alors été pendu. Le fantôme a pu réaliser un chantage incontestable. Comme résultats, il gagnait une rente de 20 000 francs par mois et une réservation définitive de la loge 5.

Un personnage principal d’un roman célèbre

En 1910, Gaston Leroux a décidé d’immortaliser la légende du fantôme qui hante le palais de Paris. Il a trouvé son inspiration grâce aux archives de l’Académie nationale de musique. Cet écrivain français a ainsi rédigé un roman intitulé « Le Fantôme de l’Opéra » pour le monde entier. Il raconte la partie de l’histoire où le fantôme d’Ernest prenait contact avec la jeune cantatrice nommée Christine Daaé. L’auteur précise les drames provenant des forces surnaturelles du fantôme.

Comme dans la réalité, le personnage principal du livre s’avère le fantôme. Par ailleurs, il porte le nom d’Erik. De son vivant, cet homme était un bon chanteur et possédait des dons extraordinaires. Malgré sa laideur, la fille d’un professeur de musique, Christine Daaé, l’attirait profondément. Le livre laisse également place à Raoul de Chagny, le jeune vicomte qui était amoureux de Christine. Pour créer des éléments perturbateurs intéressants dans le roman, Gaston Leroux a ajouté parmi les personnages principaux un agent du gouvernement. Il s’agit de Daroga, le commandant général qui sauvera la vie d’Erik.

Une vedette sur la scène internationale

La légende du fantôme de l’Opéra Garnier s’est propagée dans le monde entier. Elle fait l’objet des reproductions théâtrales au niveau de plusieurs scènes d’opéra et de comédie musicale. Des ballets, animations et téléfilms ont également été organisés en partant des récits du roman de Gaston Leroux. Une dizaine de musiciens se sont inspirés sur les chansons du mythe afin d’imaginer des représentations artistiques originales. En même temps, le mythe fait partie des programmes de formation des étudiants des filières littéraires de plusieurs universités européennes. Les romans sur le fantôme de l’Opéra enregistrent constamment des ventes exceptionnelles au niveau des distributeurs de livres. En 2005, le fantôme de l’Opéra Garnier a été présenté au niveau international à l’aide d’un film long métrage. Le cinéaste célèbre Joël Schumacher a diffusé le film intitulé « Le fantôme de l’Opéra » dans les salles de cinéma en France. Des producteurs américains comme Julian Rupert, Terence Ficher, Dwight H. Little et Brian de Palma ont également déployé leur savoir-faire pour offrir un cinéma basé sur le fameux fantôme. Grâce à ces films, tous les cinéphiles du monde auront quelques idées précises sur la personnalité du fantôme qui a habité longtemps dans le Palais de Paris.

En 2000, San Neumann a réalisé un documentaire sur l’Opéra de Paris. Il a principalement élaboré des recherches sur l’architecture de l’édifice. Toutefois, la légende du fantôme de ce palais est également mentionnée dans son documentaire.

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