Histoire du Sacré-Cœur

Publié le : 09 juillet 20205 mins de lecture

Le Sacré-Cœur, le point de repère blanc et rayonnant de Paris : l’église catholique romaine de pèlerinage du Sacré-Cœur. Il se dresse fièrement sur la colline de 130 mètres de haut du quartier de Montmartre. Ce point de repère parisien n’offre pas seulement une vue unique en soi, mais de là-haut, tout Paris est aux pieds du visiteur.

 

Histoire du Sacré-Cœur

L’histoire de l’église a commencé au XIXe siècle, elle est donc encore assez jeune. L’architecte Paul Abadie a conçu la cathédrale en s’inspirant de la cathédrale Saint-Marc à Venise et de la Sainte-Sophie à Istanbul, ainsi que de la cathédrale de Périgueux, dont il a été le restaurateur. La première pierre a été posée en 1875. Abadie n’a pas vécu pour voir l’achèvement, car il est mort neuf ans après la cérémonie de pose de la première pierre. Six architectes plus tard et 39 ans après le début de la construction, l’église a été achevée en 1914. Il mesure 83 mètres de haut, l’énorme dôme étant à lui seul impressionnant à 55 mètres. Comme la fin de la période de construction est tombée dans la première année de la guerre en 1914, elle n’a été consacrée qu’en 1919, après la fin de la Première Guerre mondiale. Le pape Benoît XV lui a donné le titre de Basilique mineure, qui signifie petite basilique. Par son architecture, cependant, le Sacré-Cœur n’est pas une basilique mais une église à coupole en croix, ce qui est si typique de la construction des églises byzantines.

 

Particularités du Sacré-Cœur

D’une part, l’emplacement élevé fait du Sacré-Cœur un point d’attraction, d’autre part, c’est la façade blanche qui fascine encore chaque spectateur. Alors que les autres murs de l’église s’assombrissent de plus en plus au fil des ans, la cathédrale ne perd rien de son éclat. Elle le doit aux pierres de Château-Landon dont elle est issue. Ce calcaire résistant au gel, appelé travertin, provient du département de Seine-et-Marne. Sous l’effet des intempéries, le calcaire libère de la calcite, ce qui lui donne une couleur blanc crayeux. Quand le soleil brille, l’église brille presque d’un ciel bleu. Pas étonnant que la cathédrale soit un lieu de rencontre populaire. Surtout quand il fait beau, une foule colorée monte les escaliers pour profiter de la vue. On n’oubliera pas si vite la vue gigantesque.

Mais l’intérieur de l’église vaut aussi le détour. L’énorme orgue principal, par exemple, d’Aristide Cavaillé-Coll, qui l’a construit en 1898. Et dans l’abside, le plafond voûté contient l’une des plus grandes mosaïques du monde : une œuvre de 475 mètres carrés de Luc-Olivier Merson. La mosaïque montre Jésus avec une couronne d’épines autour du cœur et les bras écartés.

 

Le Funiculaire de Montmartre

De nombreux chemins mènent à Rome, et il y a exactement 237 marches pour atteindre le Sacré-Cœur. Avec le Funiculaire de Montmartre, la montée à l’église devient quelque chose de très particulier. Et ce n’est pas parce qu’elle est plus confortable que la passerelle. Mais parce que le voyage avec le téléphérique est une expérience pleine d’histoire. Le premier funiculaire vers la plus haute colline de Paris a déjà été construit en 1891 et était alimenté par un ballast d’eau. Aujourd’hui, il est devenu un ascenseur incliné moderne à deux cabines, fonctionnant à l’électricité. A travers les vitres, vous pouvez apercevoir le Sacré-Cœur dès la montée.

 

La cloche du Sacré-Cœur

A côté du dôme se trouve le clocher de 80 mètres de haut. Le Savoyard pèse 18.835 tonnes, ce qui en fait non seulement la plus grande cloche de France, mais aussi l’une des plus grandes et des plus lourdes du monde. Le carillon en bronze en cinq parties a été coulé dans la ville alpine d’Annecy en 1895. La puissante cloche a été nommée d’après le paysage français de la Savoie, devenu français en 1860.

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