La légende du fantôme de l’Opéra

Publié le : 10 mai 20217 mins de lecture

Le Fantôme de l’Opéra est un roman français qui a été écrit par Gaston Leroux et publié en 1910. C’est un roman qui s’est inspiré des rumeurs concernant l’Opéra Garnier, à Paris dans la deuxième moitié du 19ᵉ siècle et d’une histoire d’amour qui s’est passé à l’époque ainsi que de l’histoire de Belphégor le Fantôme du Louvre. Dans tous les cas, la légende du fantôme de l’opéra a réussi à traverser les siècles et demeure encore à ce jour un mystère qui fascine les gens adeptes de sensations fortes. Néanmoins, pour mieux comprendre le mystère du fantôme de l’opéra, il conviendrait de plonger dans les méandres de ces mystères qui ont influencé les écrits de Leroux.

L’histoire tragique d’amour qui inspira la légende

S’il est vrai qu’on ne peut être à cent pour cent sur de quoi que ce soit derrière la légende du fantôme de l’Opéra, on peut cependant rapporter ici des faits qui semblent être suffisamment crédibles pour être admis comme réels et s’étant réellement produits. Parmi ces faits se trouve l’histoire du jeune pianiste qui s’est fait brûler le visage lors de l’incendie du conservatoire de la rue Le Peletier. Cette histoire s’est déroulée le 28 octobre 1873 et aurait vu mourir la fiancée du pianiste qui était une ballerine du conservatoire. Profondément meurtri et inconsolable, ce dernier aurait trouvé refuge dans les souterrains de l’Opéra Garnier. Ernest, le pianiste y aurait ainsi donc vécu le reste de sa vie et la consacra à l’achèvement de son œuvre faisant référence à l’amour et à la mort. Son histoire a été la principale inspiration de Gaston Leroux pour écrire son célèbre roman.

Les phénomènes étranges de l’Opéra qui ont renforcé la légende

Plusieurs faits et incidents ont renforcé la légende du fantôme de l’Opéra. Parmi ces derniers, il y a par exemple l’incident du 20 mao 1896 où le grand lustre du Palais de Garnier c’est détaché et a tué un spectateur lors d’une représentation du Faust de Gounod. La rumeur rapporte d’ailleurs que le spectateur en question était assis sur le siège numéro 13. Évidemment, une série d’autres événements étranges semblent confirmer la thèse de l’existence d’un fantôme dans l’Opéra Garnier comme par exemple le fait qu’un machiniste a été découvert pendu avec la corde manquante, ou encore le fait qu’une danseuse ait perdu la vie après une chute depuis une galerie. Autant de faits troublants dont la plus insolite est sûrement le fait que les directeurs de l’époque auraient apparemment été contactés par une personne anonyme pour lui réserver la loge numéro cinq. Vous l’aurez compris, les écrits de Leroux s’inspirent de faits qui sont suffisamment crédibles et qui paraissent assez réels pour créer un engouement certain auprès de ses lecteurs.

Le fantôme de l’Opéra de Gaston Leroux

Le Roman semble reprendre les faits réels qui se sont déroulés dans l’Opéra Garnier. Parmi les faits qui y sont relatés sont notamment la pendaison du machiniste ou encore la Réservation de la loge numéro cinq. Dans l’histoire on retrouve un un homme ou un fantôme machiavélique nommé Erik qui hante le théâtre. Dans le roman, certaines personnes affirment l’avoir vu et confirment qu’il présente un visage déformé et qu’il ne semblait pas humain.

Entre-temps, les directeurs du théâtre se voient réclamer de la part d’un certain « fantôme de l’Opéra » vingt mille Francs par mois et l’assurance que la loge numéro cinq lui soit réservé. Elle met aussi en scène Christine Daaé, une jeune chanteuse orpheline qui s’est attiré les faveurs du fantôme et qu’elle prend pour un ange de la musique venu l’aider à perfectionner son art. Elle se confie d’ailleurs sur ce point au Vicomte Raoul de Chagny qui est secrètement amoureux d’elle. Le Fantôme fini par enlevé Christine, dont il est profondément amoureux et il faut tout le courage du Vicomte pour déjouer les pièges que le fantôme a mis en place autour de son royaume souterrain. Au final, le courage du Vicomte et l’amour que Christine porte à ce dernier pousse Erik, le fantôme à se repentir. 

Le succès de la légende dans le septième art

Les écrits de Leroux ont été un tel succès que plusieurs adaptations ont vu le jour. Parmi ces derniers il y a évidemment les adaptations théâtrales, mais aussi cinématographiques sans oublier les performances dans les ballets. Pour n’en citer que quelques-uns, il y a par exemple les films « Le Fantôme de l’Opéra » réalisés par Rupert Julian ou encore celui par l’américain Dwight H. Little ou encore la version hong-kongaise de Ronny Yu.

Une variété qui témoigne du succès du roman partout dans le monde. Ainsi, l’histoire du fantôme de l’Opéra a connu un énorme succès, sans doute dû au savant mélange de faits réels et de rumeurs qui sont à l’origine de la légende. Il est vrai qu’entre l’influence de l’histoire de Belphégor, les faits réels qui se sont produits à l’époque et les rumeurs fantastiques qui ont tourné sur l’Opéra, l’on ne peut s’empêcher de se demander si le fantôme a réellement existé et s’il existe encore.  

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