Le Jardin des Plantes : écrin de Nature dans la Capitale; jardin botanique à la pointe de la recherche

Publié le : 30 avril 20209 mins de lecture

Le Jardin des Plantes est situé en plein cœur de Paris, en France. Il s’agit d’un jardin de science existant depuis 4 siècles environ. Un jardin botanique à la pointe de la recherche qui ne cesse de surprendre les visiteurs nationaux et étrangers. Il a pour principal objectif d’étudier les différentes collections végétales, offrir une excursion éducative et passionnante à tous ses visiteurs. Il ouvre régulièrement ses portes aux publics pour y découvrir un environnement somptueux qui abrite une multitude de plantes. Il propose ainsi une ballade variée et protégée, cachant quelques coins obscurs et reposants.

Présentation du site

Dans son origine, il est question d’un Jardin Royal des plantes médicinales ayant vu le jour en 1635. Autre que l’école botanique, les visiteurs trouveront un jardin alpin, une roseraie, un jardin d’iris et deux serres géantes. Plus de 6 000 espèces de plantes y sont rassemblées, situées au centre de la Capitale. Les visiteurs ont le droit de se promener au cœur des 2.5 hectares de jardin de plantes, de réaliser une promenade guidée, découvrir également un jardin botanique et y croiser certainement des arbres impressionnants âgés de plus de 300 ans. Une véritable aventure au sein du Museum national pour une expérience unique et magique. Dans cet écrin de verdure, les parties culturelles dédiées à la nature mettent en valeur plusieurs collections patrimoniales importantes. Les musées conservent une biodiversité et une géodiversité de tailles comme la grande galerie de l’évolution, la galerie de minéralogie et de géologie, inaugurée en 1898, ainsi que la galerie de paléontologie et d’anatomie comparée. Le zoo du Jardin des plantes construit par Jules André en 1889, et la ménagerie font également partie du parcours, sans compter les grandes serres qui abritent les plantes tropicales à Paris. Les parcs de jardins du Muséum d’histoire naturelle sont comptés parmi les premiers et les plus anciens centres de recherche scientifique du pays. Durant le 19e siècle, les différents bâtiments recevaient quelques sections du Muséum afin d’agrandir ces espaces.

Collection scientifique diversifiée du Jardin botanique

L’histoire du Jardin botanique ne raconte pas seulement qu’il s’agit d’un endroit merveilleux rempli de verdure. Il accueille également une multitude de plantes rares et en voie d’extinction. En effet, celui-ci joue un rôle décisif dans la recherche scientifique au sein des instituts de recherche internationaux et nationaux. Il est alors possible d’y croiser des étudiants lors des visites guidées puisque ce dernier constitue une réelle école botanique. En dehors des collections vivantes ahurissantes, le personnel œuvrant dans cet espace veille sur un herbarium de renom ainsi qu’une séminothèque. Avec près de 15 000 variétés de plantes, y compris les plantes vivaces, elles font notamment l’objet de plusieurs études au sein de l’UGent. L’université de Gand ou UGent, connue auparavant sous la dénomination Rijksuniversiteit Gent, est une université belge néerlandophone à Gand. Elle est qualifiée comme étant l’une des meilleures universités belges dans de multiples domaines. Les études sont alors menées avec d’autres chercheurs étrangers. Les secteurs de recherche sont basés sur l’analyse des variétés de plantes encore méconnues, les plantes médicinales, la conception d’une nouvelle catégorisation et l’étude de l’évolution. Lorsqu’une espèce attire l’attention des scientifiques, elle est souvent exploitée dans le but d’améliorer la sphère écologique.

Diverses espèces du monde réunies en un seul lieu

Les plantes du jardin botanique présentent une variété impressionnante collectée un peu partout dans le monde. Ces plantes proviennent principalement de la Chine, l’Afrique, l’Amérique centrale, d’autres pays disposant de plusieurs forêts tropicales humides ou désertes. Le jardin des plantes de Paris partage également ses boutures et quelques graines avec des collaborateurs à l’étranger. Dans la mesure où ces échanges se font régulièrement, la pérennité des espèces est certaine d’être conservée. Une règle qui a fait ses preuves pour les plantes en voie de disparition. Les plantes du Museum national sont protégées par le Jardin botanique. En effet, il propose un refuge rassurant pour plusieurs variétés menacées telles que la Dracaena umbraculifera, la Ceratozamia robusta et l’Hyophorbe verschaffeltii. En fin de compte, il est vrai que cet endroit n’est pas seulement un lieu de distraction, mais il joue aussi un rôle important dans la conservation de la biodiversité. Sur place, il existe 2 types de serres. La première est ouverte aux publics qui regroupe des plantes tropicales et subtropicales. Les visiteurs sont libres de circuler à l’intérieur et admirer les diverses espèces présentes. Quant aux serres de collection, elles sont interdites aux personnes extérieures, pour une question de sécurité. Elles conservent en général des groupes de plantes comme les plantes carnivores, les bulbes, les fougères, les orchidaceae, les cyperaceae, les rhipsalis et tant d’autres encore.

Herbarium bien fourni

À part ses collections vivantes, le Jardin botanique dispose d’un splendide herbarium. Son code international est désigné par 4 lettres : GENT. Sur leur site Internet, il est possible de trouver toutes les différentes variétés avec leurs descriptions. En tout, l’herbarium compte près de 350 000 spécimens et répartit suivant une section bien déterminée, à savoir : les plantes vasculaires, les mousses, les champignons et le jardin botanique. Les plantes vasculaires sont les plus nombreuses recensées jusqu’à ce jour, soit plus de 150 000 spécimens retrouvés. Il s’agit d’une variété particulière ayant des racines et des vaisseaux conducteurs qui garantissent la circulation de la sève. Les diverses collections sont principalement constituées par des espèces qui ont été séchées et entreposées sur du papier bristol. Les autres espèces, comme les fleurs et algues, sont plongées dans un liquide spécial de conservation. Et le reste est conservé à l’intérieur d’une enveloppe imbibée de gel de silice. Ces spécimens sont notamment recueillis dans le but de réaliser une étude génétique moléculaire. Le Jardin botanique a en sa possession une collection de graines provenant de milliers de plantes. Elles sont ensuite séchées pour une durée de 2 ans et gardées à l’abri de la lumière et de l’humidité.

La contribution de ces collections dans la recherche scientifique

Ces multiples collections sont vivement employées dans les recherches scientifiques. En 50 ans, au moins une dizaine de thèses de doctorat et une cinquantaine de mémoires, voire plus, ont analysé et étudié les spécimens de l’herbarium. L’école botanique du jardin avec un groupe de chercheurs a publié près de 200 revues sur les spécimens du GENT au cours de ces dernières années. D’autres études s’intéressent davantage à ces collections pour des finalités variées en utilisant différentes méthodes d’approche. Si habituellement, les approches sont basées sur l’analyse de l’anatomie et de la morphologie, de plus en plus de chercheurs utilisent ces spécimens comme source d’ADN dans l’étude génétique moléculaire. Le projet « Linden, figure cross-média du dix-neuvième siècle », un travail accompli grâce à l’appui du gouvernement flamand, parle longuement de cette technique. Le projet Flore de Gand est également en cours d’exécution avec l’aide de collaborateurs issus de l’Université de Gand, IDLab et UGent-imec. Cette étude met en avant 3 herbiers du 19 et début 20e siècle, qui ont marqué l’histoire. Par exemple, le scientifique et chimiste Michel-Eugène Chevreul était en tête du Muséum d’Histoire naturelle entre 1836 et 1879, et y travaillait jusqu’à son décès. Durant sa carrière, il s’est concentré sur la recherche à la conservation des collections. En 1857, ces trouvailles lui ont permis de gagner la médaille Copley.

 

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