Cochons privilégiés

Dans les rues de Paris on voyait autrefois errer un grand nombre de cochons. Un de ces animaux s’étant trouvé proche de Saint-Gervais embarrassé entre les jambes du cheval que montait Philippe, fils aîné de Louis-le-Gros, le cheval, effrayé, renversa son cavalier qui mourut de sa chute. Depuis cette époque il fut défendu aux habitans de Paris de laisser vaquer les cochons dans les rues. Ceux des religieux Saint-Antoine furent honorablement exceptés. Ils pouvaient, une sonnette au cou et au nombre de douze, parcourir impunément les rues de Paris. C’étaient de vrais cochons privilégiés. Jacques Antoine Dulaure - Singularités historiques contenant ce que l’histoire de Paris et de ses environs offre de plus piquant et de plus extraordinaire - 1825 cochon

Figure d’un cochon ayant la teste, pieds et mains d’homme, et le reste de cochon - 16e siècle - Auteur de l’ouvrage : Paré, Ambroise

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